lundi 5 décembre 2011

Rencontre œcuménique

Le 5 novembre 2011 s'est  déroulée une rencontre œcuménique sur la résurrection avec l’intervention du Père Sesboüe et de madame Schaller. Interview avec le chanoine Denis Velfert, responsable de la commission diocésaine pour l’Unité des chrétiens.
http://metz.catholique.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=988


On constate que beaucoup de pratiquants catholiques ne croient pas à la résurrection de la chair alors qu’ils récitent le Credo le dimanche. De plus, beaucoup de gens ne font pas de différence entre la résurrection et la réincarnation, alors que ce n’est pas la même chose.

Cette journée est un tremplin pour l’avenir des relations œcuméniques ?
Nous organisons une journée de réflexion par an. C’est un moment important et il est faux de dire que les relations œcuméniques ne sont pas bonnes dans le diocèse de Metz. Il existe au moins 35 groupes œcuméniques dans le diocèse et il y a des choses bonnes qui se passent et qu’on ne sait pas forcément. Actuellement, le texte sur la justification entre catholiques et protestants résume bien ce que nous vivons : nous avons des différences mais elles ne nous gênent plus. Elles ne nous empêchent plus de vivre dans la fraternité, même s’il y a encore des points irréductibles, comme l’impossibilité de communier ensemble, et qui dépendent avant tout des autorités respectives. Mais il serait dangereux de dire que tout est pareil. Dans ce dernier cas, il n’y a plus de dialogue possible.

De plus, le thème de la résurrection est fédérateur : elle est centrale pour les catholiques, les protestants ou les orthodoxes. Pleins de gens se posent des questions sur la vie éternelle et sur les rapports entre la vie actuelle, la vie éternelle et la vie après la mort.

Comment ont été choisis les intervenants ?

Le Père Bernard Sesboüe est Consultateur du Secrétariat pour l’Unité des Chrétiens et Coprésident du groupe des Dombes. C’est un groupe œcuménique qui se retrouve depuis quarante ans.Madame Bettina Schaller est maître de conférences à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg. C’est le pasteur Mohr qui l’a proposé et c’est très bien qu’il y ait une femme.Ils s’interrogent sur ce qui fait obstacle à l’œcuménisme et écrivent de grands textes, qui n’engagent pas les Eglises, sur le baptême, l’eucharistie, le ministère, Marie, etc.


Il est important que les églises continuent à dialoguer. N'hésitez pas à vous intéresser à leurs travaux.

Olivier JONCQUEZ

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