dimanche 25 décembre 2011

Images vietnamiennes


J’ai modifié un peu le clip que je vous avais présenté une fois.
La chanson est faite avec des instruments traditionnels vietnamiens dont la flûte et des autres, elle parle de sentiment d’un enfant à ses parents.
Au début c’est la photo d’un endroit où j’ai pêché souvent (ou peut-être péché  aussi, hehe).
Enfin c'est la photo d'un jardin d'orchidée de mon petit-frère où j’ai mis beaucoup de forces avant de venir en France.
Joyeux Noel et Happy New Year !

Dominique VU

Crèche


Et c'est la crèche à la communauté des Prêtres du Sacré-Coeur.
Dominique Vu

samedi 17 décembre 2011

En chemin vers Noël - Communauté Saint Privat

Dix propositions pour la paix avec ceux qui nous entourent ... (extrait de Vivante Parole)
1. Nous accepter nous mêmes, tels que nous sommes avec joie.
2. Considérer ce que nous avons reçu plus que ce qui nous manque ; remercier plutôt que se plaindre.
3. Accepter les autres tels qu'ils sont, à commencer par nos plus proches : notre conjoint, nos parents, nos frères et soeurs, nos voisins, notre famille.
4. Dire du bien des autres et le dire à haute voix.
5. Ne jamais nous comparer aux autres, car une telle comparaison ne conduira qu'à l'orgueil ou à la désespérance, sans nous rendre heureux.
6. Vivre dans la vérité, sans craindre d'appeler "bien" ce qui est bien, "mal" ce qui est mal.
7. Résoudre les conflits par le dialogue, non par la force. Garder en nous nos rancoeurs ne peut que nous enfermer dans la tristesse. Parler de l'autre en son absence conduit à casser du sucre sur son dos ou à se plaindre inutilement. Mieux vaut ouvrir notre coeur dans un vrai dialogue.
8. Dans ce dialogue, commencer avec ce qui rassemble et n'aborder qu'ensuite ce qui divise.
9. Faire le premier pas avant le soir : "Que le soleil ne se couche pas sur votre ressentiment" (Ep.4,26)
10. Etre persuadé que "pardonner" passe avant "avoir raison".
Cardinal Godfried DANNEELS

La crèche de l'église Saint Joseph
dans l'attente de la naissance de Jésus

Noël dans nos églises :
Lundi 19 décembre 20h15 : répétition chants de Noël salle St Privat Montigny St Joseph.
Mardi 20 décembre 18h : répétition de la chorale Ste Jeanne d'Arc, crypte.
Mardi 20 décembre, 20h15 à Montigny St Joseph : célébration pénitentielle.
Samedi 24 Décembre 
- messes pour les enfants, les jeunes et leurs parents :
Montigny St Joseph : 18h
Montigny Ste Jeanne d'Arc : 18h
Moulins St Pierre : 18h
- messe de la nuit de Noël : Montigny St Joseph : 23h
Dimanche 25 Décembre
Montigny St Joseph : 11h
Montigny Ste Jeanne d'Arc : 10h30
Moulins St Pierre : 10h

Joyeuses Fêtes de Noël à tous
Philippe

lundi 12 décembre 2011

Information

 Concert de Noël

La communauté de Plantières-Queuleu vous propose un concert de Noël le


16 décembre 2011 à 20 h 00
en l'église de l'Immaculée - Conception


Au programme, une soirée de chants traditionnels, de mélodies de Noël plus modernes et de scénettes. 
Un moment chaleureux de retrouvailles aux couleurs du monde et de Noël.

Animé par le choeur des adultes "Jubilatio", sous la direction de Malou Diomède
et par le choeur des enfants "Le Petit coeur". 
Au piano, Marie-Aurore Picard, à l'alto, Alexandre Thibaut.


L'entrée est libre.


Pour tous renseignements s'adresser au Presbytère de Queuleu
N° de Téléphone :03 87 65 71 03
Anne

ART et FOI : Pour marcher Vers Noël

L'association Chemins d'Art et de Foi en Moselle propose de nombreuses activités pour vivre pleinement le temps de l'Avent. Interview avec le chanoine Robert Féry, président de l’association Chemins d’Art et de Foi en Moselle.

Pourquoi organisez des animations tout au long de l'Avent?
Pour nous, chrétiens, il est important de rappeler qu’il n’y a pas de Noël sans Avent.

Pourquoi une proposition musicale et artistique extrêmement variée? 
Il y a une richesse des orgues à Metz et des organistes et il faut les mettre en valeur 
http://ecole.orgue.free.fr/accueil1.htm


 

 

L’Avent est commencé et les premières manifestations ont eu lieu. Quelles sont les réactions des gens ?
J’ai été très surpris. Pour le concert, le 26 novembre, de l’ensemble vocal Ad Libutum à Saint-Eucaire sur les Noëls du monde, j’avais préparé 120 tracts. Je n’en n’ai pas eu assez. Le chœur a été applaudi de façon magnifique.
Je suis content des retombées. Si on veut toucher des gens qui se trouvent ailleurs que dans les églises, il faut aller là où ils sont.

Pour vous, que représente l’Avent ?
Pour moi, le temps de l’Avent est une marche avec un double but : fêter l’anniversaire de la naissance du Christ et attendre son retour. On sait où on va et d’où on vient. C’est important de marquer les étapes. On ne tourne pas tout le temps en rond.

 N'hésitez pas à vous rendre dans les églises; participer au concert; allez voir les œuvres d'art proposées. Renseignez-vous!

Olivier Joncquez

 

 

 

La Fraternité Oecuménique Internationale (F.O.I)

F.O.I  est un réseau de prière, de formation et d'évangélisation - Net for God - créé à l'initiative de la Communauté du Chemin Neuf pour la paix et l'unité entre nos pays et entre nos églises.
Il s'adresse à des hommes et des femmes de tous pays et de toutes confessions chrétiennes (catholiques, protestants, anglicans, évangéliques, orthodoxes), soucieux de s'engager à la suite du Christ et  désirant se former sur le plan biblique, théologique, oecuménique, spirituel afin de mieux répondre aux urgences de l'Evangile.  
Chaque mois, ils se rassemblent en groupes de partage et de réflexion - points Net - visionnent une vidéo, à partir de laquelle ils dialoguent et prient. 
La même vidéo est projetée dans environ 800 points Net répartis dans le monde, c'est donc chaque mois un véritable "tour de force" pour préparer le thème, élaborer la vidéo, la traduire en une trentaine de langues (européennes, africaines, anglo saxonnes, arabes, asiatiques ...) et la faire parvenir à tous les points Net.
Ceci avec un budget limité : autant dire que les bénévoles sont nombreux et l'organisation sans faille.
 Les vidéos sont ensuite visionnables par tous, dès le mois suivant, sur le site F.O.I :
Net for God T.V
En Moselle, il y a deux points Net : l'un à Rémilly (près de Saint Avold), le second se réunit chez nous : 4, rue du Baron de Courcelles à Montigny les Metz.
Le thème du mois de décembre 2011  est l'histoire de Hans et Sophie Scholl , deux jeunes allemands qui, au nom de leur foi en Jésus Christ et au prix de leur vie, ont choisi de résister et de dénoncer le totalitarisme du régime nazi.
Philippe

Catéchèse intergénérationnelle

Hier, dimanche 11 décembre, les paroissiens de Plantières-Queuleu se sont réunis à 15 h pour découvrir et mettre en application une proposition de catéchèse inter générationnelle proposée par le SDCCER (Service Diocésain de la Catéchèse du catéchuménat et de l'Enseignement Religieux).
Une soixantaine de personnes ont répondu à l'appel.


Les paroissiens se sont retrouvés par tranches d'âge, un groupe pour les plus jeunes qui ont réfléchi sur la lumière, un autre groupe d'adolescents et un groupe pour adultes, qui ont eux, réfléchi sur une image de BOTTICELLI, LA MADONE DU MAGNIFICAT, 1481 et sur le Prologue de Saint Jean.


Le temps de cette catéchèse  fut un moment très convivial et chaleureux.
Anne

Information

   
                                                 Concert de Noël
                                                                      Dimanche  18 décembre à 15 h
                                                               en l'église Ste Jeanne d'Arc de Montigny-lès-Metz

Ce concert est organisé par l'association "Mi-Temps Loisirs".
Trois chorales y participeront, à savoir :
                                                             - Trois petites notes de la MGEN
                                                             - le Choeur d'Hommes de Metz
                                                             - la chorale Mi-Temps Loisirs,
ainsi qu'un groupe musical :  "les Mentrey's".
Un petit marché de Noël sera proposé.

L'entrée est libre. Une quête sera faite au profit de la paroisse.

Pour tous renseignements : Paroisse Ste Jeanne d'Arc, tél. 03 87 63 39 52
                                                                                  http://www.cteparoissesstprivat.fr/

                                                                                                                            Monique

dimanche 11 décembre 2011

Parole d'amitié

En 1993, la paroisse St Joseph de Montigny-lès-metz a mis en oeuvre le projet d'Evangélisation "Eglise pour le monde".

Qu'est qu'"Eglise pour le monde" ?

C'est un projet qui met en route les communautés de paroisse ; il s'agit d'aller à la rencontre de ceux qui ne mettent pas les pieds à l'église. Nous les rencontrons avec le désir tout simple de la rencontre fraternelle, sans faire de prosélytisme.
C'est ainsi que nous parlons de "messagers", des personnes qui vont vers une dizaine de personnes pour porter de main à la main une feuille éditée une fois par trimestre appelée "Parole d'Amitié".

Objectif de cette feuille

L'objectif est d'aider chaque paroissien à se sentir envoyé vers les autres au nom du Christ, et faciliter ainsi le contact avec des voisins du quartier, mais aussi avec d'autres personnes que l'on connaît, collègues de travail, amis...
Chaque messager est invité à entrer dans une dimension spirituelle. Il est porteur du Christ pour celui qu'il rencontre, mais nous le savons bien, le Christ précède toujours nos pas, il est lui aussi présent dans la personne rencontrée. C'est ainsi que la communauté paroissiale est invitée à traduire la proximité de l'Eglise pour les autres. Il ne s'agit pas d'un discours, mais d'une présence simple et fraternelle.

Le thème retenu pour l'année 2011-2012, est : la Famille.
La prochaine feuille "Parole d'Amitié" est prête et doit être diffusée avant Noël. Cette fois-ci, la feuille sera accompagnée d'un signet représentant un vitrail sur la Sainte famille (1), vitrail que l'on peut voir dans l'église St Joseph.



Monique

(1) cf article de Philippe du 5 décembre 2011 sur la description de ce vitrail.



                                                                                                                                          

  

samedi 10 décembre 2011

La tolérance

Auparavant je pensais que  la tolérance était quelque chose comme Pierre apôtre demandant à Jésus : « Seigneur, quand mon frère commettra une faute à mon égard, combien de fois lui pardonnerai-je ? Jusqu’à sept fois ? »  Jésus lui dit : « je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » (Mt18, 21-22). C’est-à-dire que la tolérance c’est quand nous pardonnons à autrui une faute envers nous. Ou encore dans le Notre Père : « Pardonne –nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »  Ce que dit l’Evangile est très idéal. C’est très bien mais aussi très difficile à faire.

La tolérance vient du mot latin : tolerantia, verbe tolo qui signifie supporter. La tolérance est donc quelque chose comme supporter un mal, une contradiction. Donc la tolérance est quelque chose de plus facile à faire par rapport ce que l’Evangile nous dit.

Les jours à Madrid, j’étais à coté d’une personne qui était un cauchemar pour moi (on peut dire comme ça) mais il a été aussi mon maitre parce qu’il m’a laissé une grande leçon.
Nous nous sommes couchés vers minuit. Après cinq minutes, il a  dormi. Mais pour moi ce n’était si simple, même si j’étais très fatigué, parce qu’il a ronflé comme le tonnerre. J’ai vu beaucoup de gens qui ronflent et j’arrive à dormir toujours, mais celui-ci faisait un bruit si fort que je n’en ai jamais entendu de pareil dans ma vie. Finalement, j’ai eu une nuit blanche pour la première nuit à Madrid.
J’ai eu peur de stresser si je ne sortais pas de ce problème. Deuxième nuit j’ai écouté de la musique pour arriver plus facilement à dormir. Cela a donné un petit résultat mais ce n’était pas encore la meilleure façon. Je ne voulais pas m’écarter de lui parce que c’était une attitude de mépris pour lui. Parce que, en tout cas, le fait qu’il ronfle n’était pas de sa faute. Cela ne venait pas de sa volonté. C’est plutôt moi qui me suis chargé de cette difficulté. Ainsi la tolérance dont  je parle ici ce n’est pas la tolérance envers autrui mais envers moi-même. Et en plus, comment je peux être sûr que je n’ai pas fait la même chose envers lui ?
 Il y a des contradictoire dans mon cœur. Comment je fais ?
On n’a pas besoin de faire des grandes choses pour exprimer notre tolérance. Mais simplement d’accepter la différence entre les uns aux autres, ou bien supporter quelque chose qu’on n’a pas d’habitude de faire.
Cela devrait peut-être le cas avec le garçon à côte de moi aux JMJs. C’était une occasion pour pratiquer la tolérance.
Pour trouver la résolution de ce problème, je me suis  souvenu que quand j’étais au Vietnam, ma grande mère faisait toujours les chapelets à deux heures du matin parce que à son âge elle ne dormait pas beaucoup. Le problème est qu’elle les disait à haute voix. Ma tante ne pouvait pas non plus dormir à cette heure là. Moi, je me suis réveillé mais je me  suis rendormir tout de suite après. Encore plus, j’ai dormi encore mieux qu’avant parce que je savais que chaque fois qu’elle  lisait à haute voix cela signifiait en même temps qu’elle était en bonne santé. La nuit quand je ne l’entendais pas, cela me faisait plus inquiétude.
Le cas de ma grande mère m’a montré que quand on voit des choses par une autre attitude, l’obstacle qu’on considère comme quelque chose de difficile à supporter devient comme un cadeau en plus. Maintenant même si je veux, je n’ai plus l’occasion de « supporter » les chapelets de ma grand-mère.
Ainsi, le jour après j’ai commencé à partager avec le garçon à coté de moi et j’ai découvert qu’il avait plein de qualités que je n’avais pas sues. C’est simplement parce que j’étais trop concentré sur le fait qu’il ronflait. Il avait pas mal le sens de l’humour. Il était sincère. Il est devenu mon ami. 

Ensuite, j’ai bien passé les dernières nuits. Je ne suis pas sûr de la cause : soit j’étais trop fatigué, soit j’ai trouvé la bonne façon de m’adapter à la situation. En tout cas, cela m’a fait du bien et m’a aidé à changer mon point de vue.
Merci JMJ et merci mon ami.
Dominique VU

lundi 5 décembre 2011

L’œil du corps - l’œil de l'âme


Depuis deux mois, mes yeux sont devenus de plus en plus faibles.  Je ne voyais plus clairement des choses comme telles. Cela m’a beaucoup fatigué. Quelquefois aux cours, je voyais comme si le Père Meesen avait quatre yeux.
Je viens d’avoir des lunettes. C’était difficile de les porter le premier jour. Mais pour pouvoir voir plus clairement, j’en avais besoin. Bravo à celui qui a inventé des lunettes.
Quelles lunettes puis- je porter pour éclairer  mon  âme ?
Dans notre vie, on ne peut pas vivre sans avoir des relations avec les autres.   Quelquefois on ne s’entend pas bien. Si on ne voit pas clair, notre jugement sur cet événement ne sera pas juste. Souvent on comprend mal les autres. C’est encore plus difficile quand on vit dans une culture qui n’est pas la sienne.  
L’Evangile nous dit : « La lampe du corps ; c’est l’œil. Si donc ton œil est sain, ton corps tout entier sera lumineux. Mais si ton œil est malade, ton corps tout entier sera dans les ténèbres.». (Mt6, 22,23)
C’est déjà difficile de voir quand on a des problèmes aux yeux du corps. Mais ce sera encore beaucoup plus difficile pour distinguer les choses (juger) si on a des problèmes aux yeux de l’âme.
Nous avons appris dans le cours de philosophie antique sur le mythe de caverne de Platon (en fait je ne comprends pas tout  dans celui-ci). C’est difficile de savoir le Vrai, le Beau, Le Bien si on ne sort pas de la caverne. Autrement dit si on ne change pas son point de vue ou si on ne se convertit pas. Des choses qu’on pense vraies ne sont pas vraies comme telles.
Il y a une histoire que j’aime bien :
 « Un maître a deux disciples. Il donne du travail pour chacun : l’un fait la cuisine, l’autre cherche du bois et le maître part.
Quand il rentre il voit que le disciple qui est en charge de faire la cuisine est en train de manger.  Pour les asiatiques au temps de nos grands parents, c’était une faute grave.  Les disciples n’avaient pas le droit de manger avant leur maître. Ce qu’il a vu est vrai. Mais est ce que c’est vraiment juste ?
Après il a demandé à ce disciple pourquoi il a mangé avant son maître et son frère ? Ce disciple explique : il y a eu un grand vent et il y a eu beaucoup de cendres tombées sur le riz dans la casserole, il ne veut  pas que son maître et son frère mangent la partie sale  du riz. Donc il a mangé cette partie là.
La leçon que j’ai tirée : ne juge pas tout de suite même si on a vu clairement avec ses propres yeux (peuvent-ils avoir des problèmes nos yeux?)
Donc  on a besoin des lunettes pour bien voir.
Chacun à sa façon, mais à mon avis, deux choses sur lesquelles on peut s’appuyer comme des lunettes d’âme : la Parole de Dieu et voir les choses avec amour.
Le premier temps, cela peut nous déranger un peu, c’est comme la première fois qu'on porte des lunettes. Mais une fois qu'on a d'habitude, elles peuvent nous aider à changer notre point de vue, à avoir une vue plus claire.
En tous cas, c’est facile à dire mais pas toujours à faire. C’est pour cela que j’ai besoin d’étudier chaque jour.
Dominique VU

Rencontre œcuménique

Le 5 novembre 2011 s'est  déroulée une rencontre œcuménique sur la résurrection avec l’intervention du Père Sesboüe et de madame Schaller. Interview avec le chanoine Denis Velfert, responsable de la commission diocésaine pour l’Unité des chrétiens.
http://metz.catholique.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=988


On constate que beaucoup de pratiquants catholiques ne croient pas à la résurrection de la chair alors qu’ils récitent le Credo le dimanche. De plus, beaucoup de gens ne font pas de différence entre la résurrection et la réincarnation, alors que ce n’est pas la même chose.

Cette journée est un tremplin pour l’avenir des relations œcuméniques ?
Nous organisons une journée de réflexion par an. C’est un moment important et il est faux de dire que les relations œcuméniques ne sont pas bonnes dans le diocèse de Metz. Il existe au moins 35 groupes œcuméniques dans le diocèse et il y a des choses bonnes qui se passent et qu’on ne sait pas forcément. Actuellement, le texte sur la justification entre catholiques et protestants résume bien ce que nous vivons : nous avons des différences mais elles ne nous gênent plus. Elles ne nous empêchent plus de vivre dans la fraternité, même s’il y a encore des points irréductibles, comme l’impossibilité de communier ensemble, et qui dépendent avant tout des autorités respectives. Mais il serait dangereux de dire que tout est pareil. Dans ce dernier cas, il n’y a plus de dialogue possible.

De plus, le thème de la résurrection est fédérateur : elle est centrale pour les catholiques, les protestants ou les orthodoxes. Pleins de gens se posent des questions sur la vie éternelle et sur les rapports entre la vie actuelle, la vie éternelle et la vie après la mort.

Comment ont été choisis les intervenants ?

Le Père Bernard Sesboüe est Consultateur du Secrétariat pour l’Unité des Chrétiens et Coprésident du groupe des Dombes. C’est un groupe œcuménique qui se retrouve depuis quarante ans.Madame Bettina Schaller est maître de conférences à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg. C’est le pasteur Mohr qui l’a proposé et c’est très bien qu’il y ait une femme.Ils s’interrogent sur ce qui fait obstacle à l’œcuménisme et écrivent de grands textes, qui n’engagent pas les Eglises, sur le baptême, l’eucharistie, le ministère, Marie, etc.


Il est important que les églises continuent à dialoguer. N'hésitez pas à vous intéresser à leurs travaux.

Olivier JONCQUEZ

Projet Global de la Catéchèse du diocèse de Metz



QU’EST CE QU’UNE CATECHESE INTERGENERATIONNELLE ?

La catéchèse intergénérationnelle est une initiative pour tous les âges : petits enfants, adolescents, jeunes parents, grands-parents.
C’est une démarche qui montre que la foi n’est pas seulement une affaire d’enfant, mais se construit tout au long de l’existence. Chacun peut aider l’autre à grandir dans la foi. La catéchèse intergénérationnelle manifeste qu’on n’a jamais fini de découvrir l’amour de Dieu. Elle s’enrichit de l’expérience de diverses générations se partageant l’une l’autre la manière de vivre de cet amour de Dieu dans la communauté chrétienne.
Une catéchèse intergénérationnelle croit en la richesse du partage d’expérience, elle estime que des grands parents, par exemple, sont parfois les vrais accompagnateurs de l’éveil spirituel des tout-petits et que des adolescents exigeants peuvent ré-évangéliser des communautés assoupies.
La fiche que nous vous présentons est prévue plus spécialement pour le début de l’Avent. La catéchèse peut s’articuler avec la célébration eucharistique du dimanche, mais peut également être proposée à part : elle se terminera alors par une petite célébration de la parole.
Structure d’une catéchèse intergénérationnelle
* un temps de catéchèse pour les différents âges (durée : 1 h).
* la célébration de la messe paroissiale (si la catéchèse précède la messe), ou un temps de partage et de prière (si la catéchèse est vécue en dehors ou après la messe).
* un temps convivial vivement conseillé
L’objectif du temps catéchétique :
Faire vivre une rencontre d’Eglise qui reçoit la Parole comme expérience de salut, qui partage sa foi et s’en nourrit.
Il ne s’agit pas de « préparer » la messe qui suivra. Elle aura été préparée selon l’habitude paroissiale en veillant à favoriser une large participation des enfants et des jeunes qui seront présents. Mais il s’agit bien de donner l’occasion de faire l’expérience d’une Eglise qui partage sa foi et vit une rencontre dominicale renouvelée. Ceux qui viendront ne partageront peut-être que très peu leur découverte… mais ils vivront cette matinée, en Eglise, à cause du Christ et dans une dynamique de Parole partagée.
Il ne s’agit pas d’expliquer tel ou tel texte biblique, ni même de saisir l’occasion pour faire un enseignement, aussi intéressant soit-il, ni même de préparer des animations à « présenter » pendant la messe. Ce qui est visé est de l’ordre du dialogue de foi, de l’échange entre les participants, de l’écoute de la Parole de Dieu qui parle au coeur… Faire cette expérience nourrit la foi de l’Eglise. Une conviction de foi guide notre démarche : Dieu parle et nourrit son Peuple. L’eucharistie dominicale paroissiale nous donne à vivre, sous le mode sacramentel, cette rencontre de salut. La catéchèse permet à tous les âges de mettre des mots sur l’expérience de foi vécue.
Ainsi catéchèse et eucharistie permettent aux participants d’écouter la Parole de Dieu, de l’assimiler personnellement, de partager leur foi avec d’autres chrétiens, de célébrer le mystère du salut avec toute l’Eglise.

Anne

Cycle de conférences sur le Mariage

La paroisse Sainte-Thérèse de Metz propose, du 2 au 16 décembre 2011, un cycle de conférences Mariage et questions de société. Interview avec l’abbé Emmanuel Bohler, prêtre coopérateur à la Communauté de Paroisses Saint Chrodegang – Ile et ville nouvelle.

Les conférences sont ouvertes à tous, que vous soyez mariés, fiancés, vivant en couple, étudiants ou simplement vous posant des questions. 

 

les intervenants:    

*   le vendredi 2 Décembre, c'est le philosophe Martin Steffens qui est intervenu car dans son Petit traité de la joie publié aux Editions Salvator, j’ai trouvé qu’il reposait implicitement la question du consentement du mariage. Dans des recensions sur Radio Jerico et en paroisse, j’ai remarqué qu’il était sensible à la question du consentement. Il a alors élaboré sa conférence sur cette question de société.      

*   le Vendredi 9 Décembre, c'est Le Père Philippe Bordeyne qui va intervenir. Quand j’étais étudiant à l’Institut de liturgie à Paris,  il a donné un cours dans un module que je suivais et qui était intitulé « la liturgie comme célébration ». Il avait alors fait un commentaire sur le rituel de l’échange des consentements et avait montré, en se situant en moraliste, comment cela va orienter la vie du couple, en particulier d’un point de vue éthique et existentiel. 

*  le  Vendredi 16 Décembre, l’abbé Fabien Faul et le philosophe Thierry Formet aborderont la théorie du genre. Le père Faul intervient régulièrement sur les questions d’éthique dans le diocèse. Thierry Formet est philosophe et interviendra pour mettre en débat la théorie du genre. Cette théorie est avant tout un problème philosophique : c’est l’appréhension du mystère humain qui est en jeu. Cette soirée aura donc une dimension philosophique et ecclésiale.

 

 

La première conférence était passionnante, je ne doute pas que les suivantes le seront également. rendez-vous dans la salle Sainte Thérèse en dessous de l'église à 20h le Vendredi.


Olivier JONCQUEZ


Fête de Saint François-Xavier

Envoi en mission de François-Xavier
par Ignace de Loyola

Samedi 3 décembre, en la fête de Saint François-Xavier, les différentes familles appartenant au réseau ignatien (c'est-à-dire se référant à la spiritualité de Saint Ignace de Loyola), se sont réunies dans les différentes régions de France.
A Metz, cette rencontre a eu lieu, ce jour-là, en fin d'après-midi en l'église Notre-Dame.
Il y a eu tout d'abord une présentation de la vie de Saint François-Xavier qui, étudiant en théologie à la Sorbonne, a rencontré Ignace de Loyola et Pierre Favre et avec eux, participa à la fondation de la Compagnie de Jésus en 1534.
Suite à cette présentation, nous avons reçu un enseignement sur la manière ignatienne de méditer à partir d'un texte biblique. Ensuite, nous avons été invités, après quelques lignes directrices, à un temps de prière personnelle selon cette méthode, puis à partager en petit groupe ce que l'on a pu goûter pendant ce temps de méditation.
La rencontre s'est terminée par la célébration eucharistique suivie d'un  temps convivial autour d'un repas simplifié. 

                                                                                                                                                   Monique
         



                                                                                                                                                                                         

Diaconia

Diaconia - Lancement de la Campagne
Les cinq Equipes d'Animation Pastorale (E.A.P.) de notre archiprêtré se sont rencontrées, vendredi 14, octobre à La Grange aux Bois...
pour le lancement de la campagne Diaconia.
Le sens profond de cette dynamique de l’Eglise de France est de nous faire prendre conscience que le service des plus pauvres n’est pas réservé à quelques chrétiens engagés dans des associations caritatives,  mais qu’il est une mentalité de fraternité avec les plus démunis que chacun de nous doit retrouver.

Dans un premier temps, (jusqu’au Carême) nous aurons à repérer tout ce qui se vit déjà dans nos paroisses au point de vue de la solidarité.
Qui sont les chrétiens qui agissent déjà ?
Nous aurons à les faire témoigner de ce qu’ils vivent à titre personnel ou dans des mouvements laïcs ou d’Eglise.
Ils nous diront quelles sont les pauvretés qu’ils rencontrent.

Dans un second temps (durant le Carême) Nous aurons à réfléchir aux causes de ces pauvretés si diverses, à dialoguer avec ceux qui vivent la misère, à convertir notre regard sur ces personnes.

Dans un troisième temps, (durant  le reste de l’année 2012) nous aurons à envisager ce qu’il est possible de faire pour changer.
Vous êtes donc dès à présent  invités à nous faire connaître toutes les personnes de vos connaissances qui d’une manière ou d’une autre aident, écoutent, soutiennent des personnes en grave difficulté autour d’elles. Nous garderons bien sûr une très grande discrétion dans l’exploitation des renseignements que vous nous fournirez !
 Anne

dimanche 4 décembre 2011

Fête de Saint Nicolas

De nombreuses églises du diocèse de Metz sont dédiées à Saint Nicolas, patron de la Lorraine où le saint est beaucoup fêté.

Qui est donc Saint Nicolas ?


Saint Nicolas, saint patron et protecteur des enfants et de la Lorraine, est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l’Est de la France et dans le Nord ainsi que dans quelques pays d’Europe.
La légende du Père Noël a été créée à partir du personnage de Saint Nicolas.

L’histoire dit que le personnage de Saint Nicolas est inspiré de Nicolas de Myre (ou Nicolas de Bari), né à Patara, en Lycie (en Turquie actuelle) en 270, et mort en 345 (ou en 352).  Il s'est retrouvé à l'orphelinat très jeune à la suite d'une épidémie de peste. Il fut évêque de la ville de Myre. Sa vie et ses actes sont entourés de légendes.  Selon la tradition, il est présent au 1er Concile de Trente en 325. Toute sa vie a été consacrée à Dieu. Il aurait accompli de nombreux miracles, et sa réputation de charité le fit proclamer saint.   
Après sa mort, Saint Nicolas a alimenté de nombreuses légendes qui reflètent sa personnalité généreuse. Chaque épisode de sa vie a donné lieu à un personnage ou une confrérie d'un métier ou d'une région. Saint Nicolas est fêté le 6 décembre, jour anniversaire de sa mort. Sa vie est remplie d'anecdotes souvent représentées dans l'iconographie religieuse.
Il est devenu le patron des enfants après une légende quelque peu effrayante.

La légende de Saint Nicolas 

La légende de Saint Nicolas est à l'origine du personnage du Père Noël : les Hollandais, au 17ème siècle, exportèrent à la Nouvelle Amsterdam la fête de Sint Niclaes ou Sinterclaes où, par déformation, « Sinte(r)claes » devint « Santa Claus ».
Saint Nicolas serait intervenu pour avoir sauvé trois officiers (ou trois notaires) que la légende transforma en petits enfants sortant du saloir. Sans doute cet évêque a-t-il été choisi par les notaires de Paris pour avoir doté trois jeunes filles pauvres. De nos jours encore, c'est autour du 9 mai (Saint Nicolas d'été) et du 6 décembre (Saint Nicolas d'hiver) que se situent les principales assemblées de notaires.
Sa commémoration chrétienne le 6 décembre (qui tombe actuellement le 19 décembre dans les pays qui utilisent le calendrier julien pour les fêtes religieuses) est une fête très populaire dans bien des pays du monde.  
À la "Saint Nicolas", la tradition veut que les enfants qui, durant toute l'année, ont été sages, reçoivent des friandises, des cadeaux. Ceux qui n'ont pas été sages se voient offrir un martinet par le père Fouettard ce qui est rare, car il est possible de leur pardonner s'ils se repentent.




St Nicolas d'après le manuscrit "les heures de Jean
de Vy et de Perrette Baudoche"
Metz (vers 1450)
La légende de Saint Nicolas, bien que destinée aux enfants,  est plutôt effrayante.
La chanson nous dit : "Ils étaient trois petits enfants qui, s'en allaient glaner aux champs, perdus, ils demandèrent l'hospitalité chez un boucher qui  les tua, les découpa et les mit au saloir". Saint Nicolas vint à passer sept ans plus tard et demanda à son tour l'hospitalité. Il insista pour manger le petit salé vieux de sept ans. Terrorisé, le boucher s'enfuit et Saint Nicolas ressuscita les trois enfants.  Selon certaines traditions, le père Fouettard qui accompagne Saint Nicolas serait en fait le boucher de l'histoire. Pour lui faire regretter son méfait, ce dernier l'aurait condamné à l'accompagner lors de sa distribution de récompenses, en lui donnant la tâche de punir les enfants désobéissants.
Une morale de la comptine, peut-être plus tardive, mais plus heureuse, fait s'enfuir le boucher ; Saint Nicolas l'interpelle et lui dit que s'il se repent, Dieu lui pardonnera. 
                                                                                                                                                                                                                       
Alors que les enfants étaient souvent tués comme offrande aux dieux, Saint Ncolas a appris aux païens à aimer les enfants, à les respecter. Il leur a fait découvrir le Dieu qui ne demande pas de sacrifices d'enfants.
La "Saint Nicolas" n'est pas seulement une fête folklorique ; il y a dans cette légende quelque chose de beaucoup plus profond : Dieu pardonne à celui qui se repent.                                     

Vitrail de la Sainte Famille - Eglise Saint Joseph

A l'occasion de la distribution de Parole d'amitié du mois de décembre - voir message "parole d'amitié" édité par Monique daté du 11 décembre - un petit onglet sera inséré, qui représente le vitrail de la Sainte Famille de l'Eglise Saint Joseph. Occasion pour chacun de rentrer dans le temps de Noël, mais aussi de mieux connaître le patrimoine artistique de l'église.
Les vitraux de l'église Saint Joseph ont été conçus et posés entre 1905 et 1923. Le maître verrier choisi pour la conception des vitraux, M.Martin était allemand, il est à noter qu'il est resté maître verrier après 1918 quand la Moselle est redevenue française et a pu concevoir l'ensemble des vitraux, l'unité de style pour l'ensemble de l'église a ainsi pu être préservée. (une brochure décrivant l'ensemble des vitraux est disponible à l'église Saint Joseph).
Le vitrail de la Sainte Famille est situé dans le transept Sud, il est de grande taille, (6,50 m x 1,70 m), il est de style "troubadour" très en vogue à l'époque.
Le vitrail pourrait aussi s'appeler "en chemin avec la Sainte Famille", car il la représente à plusieurs moments de son "histoire" : annonce par les prophètes, mariage de Marie et Joseph, rêve de Joseph quand l'ange l'avertit qu'il doit fuir pour échapper à Hérode et protéger l'enfant et sa mère, fuite en Egypte, vie de la Sainte Famille à Nazareth. La disposition des scènes est assez libre, elle ne se fait pas dans une logique chronologique mais plutôt décorative.
Plusieurs inscriptions en latin, référentes aux écritures, commentent et décorent les images. 
Le personnage de Joseph est particulièrement mis à l'honneur, que ce soit dans la scène du bas de vitrail  -rêve de Joseph -  ou dans la grande scène centrale : vie à Nazareth où c'est lui que regardent Marie et Jésus jeune garçon.
Philippe

Bas du vitrail : le rêve de Joseph où l'ange l'avertit en songe

Milieu du vitrail : la Sainte Famille à Nazareth

Haut du vitrail : annonce par les prophètes, + scènes de la fuite
en Egypte et du mariage de Joseph et Marie

Reportage - Un "dimanche autrement" à Saint Privat

Pour la communauté de paroisses Saint Privat, la réception du projet global de catéchèse diocésain s'est déroulée, comme prévu, le 27 Novembre, lors de l'Eucharistie. Eucharistie unique à cette occasion pour les trois paroisses de la communauté : Saint Joseph, Jeanne d'Arc et Moulins Saint Pierre :
Les grandes lignes du projet ont été décrites, l'enjeu étant vraiment d'insuffler un esprit nouveau à la catéchèse en faisant de celle ci l'affaire de tous les baptisés : "tous responsables de l'annonce de la foi à tout âge et en tous lieux" est le titre emblématique du petit livret qui était remis ce jour là aux paroissiens.
Après l'Eucharistie, un apéritif était proposé, ainsi qu'un repas, moment toujours convivial, auquel participèrent une centaine de paroissiens.

Presque tous sont ensuite restés pour "expérimenter" un temps de catéchèse (durée d'une heure) :
Les participants, par groupes d'une dizaine environ, ont dialogué à partir d'une lecture d'image : "la Madone du Magnificat"  de Botticelli,  d'un texte biblique : le Prologue de Saint Jean, et de l'espérance, telle que chacun pouvait la ressentir, apportée par la venue du Christ dans le monde.
Une mise en commun des réflexions des groupes est venue clôturer et conclure ce temps de catéchèse.
Des impressions des uns et des autres, il ressortait que beaucoup avaient été vivement intéressés par ce moment passé ensemble et cette manière, bien vivante, de partager sa foi et de s'enrichir mutuellement.

Le projet de la communauté de paroisses Saint Privat est de renouveler régulièrement ce type de rencontres dominicales -  baptisées "un dimanche autrement".
Philippe