jeudi 24 novembre 2011

Mon mémoire sur Taizé

Après une semaine passée à Taizé, je suis rentré à Metz, mais mes souvenirs de Taizé restent toujours dans mon cœur.

Nous sommes partis de Metz pour Taizé à 10h30 le dimanche 22 aout dans un grand bus. Ce jour là, j’étais un peu fatigué parce que je n’avais pas bien dormi le jour avant. j’avais eu des angoisses et peut-être un peu peur. Mais dès que j’ai rencontré des amis dans le groupe de Metz, j’ai trouvé la forme.
Il nous fallait   6 heures pour rejoindre Taizé. Quand nous sommes arrivés, ce qui m’a frappé le plus, c’était l’église. Elle n’était pas très étrangère, mais assez pareille à celle que j’avais vues quelquefois à la campagne au Vietnam. Comme celles-ci, elle était en bois, mais son intérieur était totalement différent, on l’a décoré de façon simple mais très impressionnante aux  lumières pas trop claires ni trop obscures, mais un peu douces.
Le premier jour, j’ai pris tout le temps pour découvrir le village de Taizé et son environ. À 1km de Taizé, j’ai trouvé un  vignoble, ce que je n’avais jamais vu au Vietnam. Et puis cet  après-midi là je suis allé à la source St Etienne que je n’ai pas trouvée très intéressante.
J’ai décidé, le deuxième jour, d’entrer dans une grande salle où il y avait 200 personnes, pour écouter des partages de l’Evangile selon Saint Jean. Après une heure, je me suis ennuyé parce que je n’ai pas bien compris, et puis je suis sorti pour prendre des photos dans une église à 500 mètres de Taizé. Tout à coup, j’ai observé un groupe de six qui étaient en train de balayer des grandes tentes.  J’ai pris des photos d’eux.  Après je leur ai donné un coup de main parce qu’ils n’étaient pas nombreux et la plupart d'entre eux étaient des filles, il y avait un seul homme dans ce groupe mais il n’était pas en bonne forme (un peu handicapé plutôt). Les grands bancs étaient un peu lourds pour des filles. Ainsi   je suis devenu  membre du groupe de balayeur.
Officiellement je n'appartenais à aucun groupe, donc le troisième jour, je me suis promené pour observer. J’ai suivi des groupe de ramasseurs des déchets pour les prendre en photo et donner un coup de main si possible.  Cet après-midi là notre groupe a eu un rendez-vous avec frère Maxim qui avait eu un peu de contact avec le groupe de Metz. Il était  très intéressant avec d’humour.
En attendant de recevoir la nourriture   le quatrième jour, j’ai entendu par hasard une voix vietnamienne. C’était une fille, elle n’était pas grande mais elle avait l’air fort et le teint sombre. J’ai fait la connaissance avec elle. Nous nous sommes parlés en vietnamien. J’avais impression que cela l’a intéressé parce qu’elle n’a pas souvent d’occasion de parler le vietnamien. Elle m’a demandé de participer au groupe qui fait la vaisselle dont elle était responsable. Je lui ai dit d’accord. J’ai fait la vaisselle ce jour là.
En faisant la queue pour prendre le petit déjeuner le cinquième jour, j’ai entendu qu’on avait besoin de dix-sept personnes volontaires.  J’ai vu qu’il y en avaitpeu qui étaient intéressés. Donc j’ai levé ma main et mon travail c’était de distribuer la nourriture. En un mot pour exprimer ma sensation à ce moment là : c’était merveilleux. C’est juste comme saint Luc nous a dit « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20,35). Je n’ai pas donné la nourriture, je l’ai distribué seulement mais cela m’a rendu très heureux. Ainsi je faisais partie du groupe de la cuisine. C’est dans la cuisine que j’ai eu beaucoup d’amis, même si quelquefois je n’ai pas compris ce qu’ils m’ont dit, peut-être eux non plus, parce que je suis faible en anglais. Mais tout s’est bien passé parce que quand on ne pouvait pas s’exprimer en parole on pouvait communiquer grâce aux mains, aux gestes, aux yeux.

Les derniers jours, j’ai pris tout le temps pour rester dans l’église et prendre des photos et pour prier. J’ai eu presque deux nuits blanches à la grande chapelle. J’avais pensé qu’il n’y aurait personne  pouvant rester éveillé jusqu'à 4 heures du matin parce que vers une heure j’ai vu un peu plus des trois quarts, parmi la centaine qui était dans la chapelle, qui dormaient. Je me suis trompé. Il y a eu toujours dizaine qui ont veillé jusqu’au bout. A partir de là, je crois que l’avenir le l’Eglise en Europe est en avance.
Dominique VU

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